jeudi 6 mars 2008

INVITATION A UNE CONFERENCE A L'OCCASION DE LA FËTE NATIONALE EN TUNISIE







A l'INSTITUT DU MONDE ARABE

CONFERENCE SUR LE THEME :
LA TUNISIE : DIVERSITE CULTURELLE ET MODERNITE
Organisée par
le GROUPEMENT D'ASSOCIATIONS FRANCO-TUNISIENNES, à l'initiative du CONSULAT GENERAL DE TUNISIE A PARIS, avec le soutien de l'AMBASSADE DE TUNISIE EN FRANCE et le RASSEMBLEMENT DES TUNISIENS EN FRANCE;
En marge de la conférence , une exposition de peintures réunira trois peintres nés en Tunisie:
Michelle KAROUBI
Michel GILIBERTI
Beya BELARBI.
Passionnés par le respect de chacun pris dans sa splendide différence, oeuvrant pour la culture de la paix, le rapprochement des cultures, le groupement se veut porteur d'un message de solidarité et d'esprit de tolérance.

Nous vous convions à vous rapprocher de nous pour cette première expérience commune et de
nous donner la main pour une ronde interculturelle.


vendredi 15 février 2008

LA TUNISIE AUJOURD'HUI


La TUNISIE se trouve au cœur de la Méditerranée au confluent du Monde Arabe, de l'Afrique et de l'Europe.Depuis des temps immémoriaux, les Tunisiens ont su tisser des liens commerciaux et culturels étroits avec les autres peuples méditerranéens.

Pays ouvert et hospitalier, la Tunisie est un véritable creuset où les cultures berbère, arabe, africaine et européenne se sont conjuguées pour forger une identité culturelle tunisienne unique en son genre.
La grande majorité de la population est musulmane et la religion officielle du pays est l'islam sunnite.
Des communautés juives et chrétiennes pratiquent leurs cultes librement et contribuent à enrichir la diversité culturelle de la Tunisie.

ACTION POUR LA PAIX DANS LE MONDE:
la Tunisie a constamment mené une politique équilibrée d'ouverture et de modération dans ses relations internationales. Elle a ainsi œuvré inlassablement à promouvoir une solution pacifique et globale du conflit israélo-arabe, favorisant la paix juste et durable dans la région.
Dans ce cadre, la Tunisie a participé à la conférence de Madrid et a pleinement soutenu le processus de paix au moyen orient, en prenant part aux négociations multilatérales et en contribuant à la finalisation des accords palestino-israéliens.
En reconnaissance de ses efforts au service des principes des Nations Unies, la Tunisie a été élue membre du conseil de Sécurité de l'ONU pour la période 2000/2001.

SUR LE PLAN GÉOGRAPHIQUE:
la TUNISIE couvre une superficie de 162155Km2. Elle est bordée par la Méditerranée sur près de 1300 km au Nord et à l'Est. le territoire se divise en trois grandes zones climatiques: les plaines céréalières du Nord-Ouest; le sahel, pays de l'olivier, au centre Est; le Sahara au Sud.
Le climat est de type méditerranéen et les températures moyennes oscillent entre 11,4 et 29, 3 degrés Celsius, avec des hivers froids et pluvieux dans le Nord, et un climat semi-aride dans l'arrière pays et dans le Sud.

La tunisie recèle d'inestimables trésors historiques et de nombreux atouts touristiques. Les plages immenses et les sites archéologiques au charme saisissant attirent chaque année près de sept millions de touristes, en provenance surtout des pays européens.La synagogue de la GHRIBA à Djerba est l'un des temples juifs les plus anciens dans le monde, des milliers de pèlerins de partout viennent visiter ce lieu insolite durant la période festive du pèlerinage (mois de mai).

DONNÉES DE BASE
Type de gouvernement: République; système pluraliste; régime présidentiel
Président: Zine El Abidine BEN ALI
Villes principales : Tunis, (capitale), Sousse, Sfax, Kairouan, Bizerte, Nabeul,
Ressources naturelles : Pétrole brut, phosphate, minerais de fer, étain, zinc, sel.
Horaire: GMT+1
Population: 10 216 000 (2007)
Taux de croissance démographique: 1, 11% (2007)
Espérance de vie : 74,2 (2007)
Langues: Arabe(langue officielle)
français(largement utilisé)
anglais , italien
Taux d'alphabétisation : prés de 80 %(2007)
Monnaie : Dinar Tunisien : 1,26 DT =1$(août 2007), 1,72DT =1 euro (août 2007)
PIB: 44254 millions de dinars (2007)
PNB par habitant : 4294, 6 dinars(2007)
Fête Nationale : 20 Mars (fête de l'indépendance)
Indicatif téléphonique :216
Domaine Internet : tn

La Tunisie a toujours accordé une place privilégiée au secteur de l'éducation et de la formation.L'enseignement est gratuit et accessible à tous. Il est obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans.

La Tunisie a déployé de grands efforts pour l'introduction des nouvelles technologies de l'information et de la communication et la réalisation d'une infrastructure moderne dans ce domaine.
La Tunisie a abrité, en novembre 2005, la deuxième phase du Sommet Mondial sur la Société de l'information , le SMSI.

Un intérêt particulier est porté par la Tunisie aux jeunes, car la Tunisie est convaincue que ceux ci sont la base de la construction de l'avenir.
La Tunisie s'intéresse aussi à la promotion du sport et de l'éducation physique.

Classée aujourd'hui parmi les pays émergents, la Tunisie a adopté un modèle de développement qui fait prévaloir la modernité, ,parie sur l'apport des femmes et retient l'éducation comme secteur prioritaire de l'investissement.

jeudi 14 février 2008

PRESIDENT REFORMATEUR D'UN PARTI NOVATEUR

LE PRESIDENT DU RCD

Zine El Abidine BEN ALI




Le 7 novembre 1987 a marqué indubitablement un tournant dans l'histoire du Parti socialiste destourien (PSD), qui deviendra, au mois de février suivant, le Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD).

Zine El Abidine Ben Ali, secrétaire général du parti et premier ministre, assure alors la transition à la tête de l'État et du parti, au nom de l'intérêt général et dans la légalité constitutionnelle. A l'aube du samedi 7 novembre, alors que le PSD, de plus en plus déserté par ses cadres, s'enfonçait dans une profonde léthargie, reflet du pays lui-même, il annonce à la radio le "changement". Cet événement, longtemps attendu, suscite d'emblée le retour de la confiance populaire, au plan national, et un regain de considération, hors des frontières tunisiennes.

Ben Ali s'affirme, d'emblée, en réformateur convaincu, à travers les mesures innovatrices qu'il prend et les traditions nouvelles de rigueur, de persévérance, de discipline et de conviction qu'il instaure dans un pays qui voguait à la dérive. Avec une remarquable capacité de travail, il s'emploie, à sauver et à ranimer un parti sclérosé qu'il prend en charge et auquel il redonne le goût du militantisme et la fierté d'un passé glorieux, construit sur les valeurs de paix, de liberté et de défense du droit des peuples à décider de leur propre devenir.

Le pari n'avait rien d'évident : transformer un parti vieillissant, en proie au doute et à la lassitude, en "une structure d'avant-garde, un creuset de bonnes volontés où s'éprouve le dévouement à la patrie" . Les commentateurs de l'époque ne se privérent d'ailleurs pas de le souligner.

Pour mener à bien son entreprise, Ben Ali exalte l'esprit patriotique pour régénérer et moderniser l'appareil du parti, qui restait profondément enraciné dans les différentes couches de la socièté tunisienne, faisant preuve de fidélité à la mémoire des acteurs de la lutte pour l'indépendance nationale et l'édification du jeune État tunisien. Parallèlement, il enracine la légitimité de son programme en érigeant graduellement le RCD, par touches successives, au rang de dépositaire des valeurs et du projet de société préfigurés dans sa déclaration du 7 novembre 1987.

Pour bien comprendre la démarche, il importe de mieux cerner la personnalité et le parcours de l'homme. Né le 3 septembre 1936 à Hammam-Sousse, un village du Sahel tunisien situé à quelques kilomètres au Nord de Sousse, la troisième ville du pays, Zine El Abidine Ben Ali est le quatrième d'une famille modeste de onze enfants.

Comme bon nombre des jeunes gens de sa génération, il est élevé dans le respect des traditions, le culte du travail bien fait et le sens de la dignité. Très jeune, son patriotisme le pousse dans l'action militante. Il se distingue en accomplissant des missions de liaison entre les structures locales du Néo-Destour, ancêtre du PSD, et le mouvement de libération nationale. Ce qui lui vaut d'être emprisonné et renvoyé de tous les établissements scolaires du pays.

Il n'abandonne pas pour autant ses études. Si bien que dès l'indépendance, le parti décide de l'envoyer en France, parmi les jeunes cadres qui seront appelés à former le noyau de la future armée nationale. Il rejoint alors l'École spéciale interarmes de Saint-Cyr, et poursuit sa formation en France (École d'artillerie de Châlons-sur-Marne), puis aux États-Unis (École supérieure de renseignement et de sécurité, dans le Maryland; École d'artillerie de campagne antiaérienne, au Texas; diplôme d'ingénieur électronicien).

De retour au pays, en 1964, remarqué pour ses qualités d'homme d'action et de méthode, Ben Ali est chargé de créer la direction de la sécurité militaire au sein du ministère tunisien de la Défense. Il la dirigera pendant dix ans, avant d'être nommé attaché militaire au Maroc et en Espagne. Fin 1977, Ben Ali est nommé directeur général de la Sûreté nationale. Trois ans plus tard, il rejoint Varsovie comme ambassadeur de Tunisie en Pologne. En 1984, il reprend la tête de la Sûreté nationale. il est promu secrétaire d'État (octobre 1984) puis ministre (octobre 1985) à la tête de ce même Ministère.

Le 28 avril 1986, sa promotion au rang de ministre de l'Intérieur marque un nouvel élan dans son ascension. Au mois de juin de la même année, à l'occasion de son XIIe congrès, le Parti socialiste destourien lui ouvre les portes de son bureau politique, en tant que secrétaire général adjoint. Élevé au rang de ministre d'État, en charge de l'Intérieur, il est nommé premier ministre et secrétaire général du PSD, le 2 octobre 1987, tout en conservant son précédent portefeuille.

Invariablement décrit comme un travailleur infatigable, il venait tout juste de fêter ses cinquante et un ans. La Tunisie était alors en proie au désarroi et à un climat de suspicion généralisé.

Ben Ali s'attache à décrisper l'atmosphère politique en nouant des contacts avec la Ligue tunisienne des droits de l'Homme et les partis de l'opposition, dans le droit-fil du tempérament qui est le sien: celui de l'esprit d'ouverture et de la foi dans le dialogue et l'État de droit. Autant de piliers sur lesquels il s'appuiera, à compter du 7 novembre 1987, pour édifier un régime nouveau.

Ben Ali ne découvre pas les problèmes urgents que doit alors affronter un pays au bord de la cessation de paiement. En tant que premier ministre, il avait préconisé des solutions réalistes et fait la preuve de sa volonté d'apaisement, tout en s'efforçant de préserver les intérêts supérieurs de la Tunisie. Mais les caprices et la versatilité d'un chef d'état vieillissant, de plus en plus coupé des réalités du pays, le conduisent finalement à assumer les responsabilités définies à l'article 57 de la Constitution tunisienne. Un article qui prévoit qu'"en cas de vacance de la Présidence de la République pour cause de décès, démission ou empêchement absolu, le Premier Ministre est immédiatement investi des fonctions de Président de la République pour la période qui reste de la législature en cours..."

Le changement du 7 novembre se produit sans violence ni effusion de sang, et dans le strict respect de la légalité constitutionnelle. "Ce n'est pas incroyable, c'est tunisien", titre un journal français. Dans la rue, la liesse populaire, toutes catégories sociales confondues, est la meilleure démonstration de l'adhésion rencontrée par cette "révolution tranquille" qui marque l'avènement d'une ère nouvelle. Le RCD en tirera le meilleur profit, en étant le "premier bénéficiaire du changement après le pays".

Symboliquement rebaptisé "Rassemblement", ce qui traduit bien la volonté de fédérer toutes les énergies de la nation, le parti connaît alors une véritable renaissance : sous l'impulsion de Ben Ali, il rénove ses structures, modernise ses méthodes d'action, reformule son discours politique et s'ouvre aux forces vives du pays, qui se mobilisent en réponse à l'appel de la déclaration du 7 novembre 1987.

Le "Congrès du salut" qui se tient du 29 au 31 juillet 1988, allait consacrer ce renouveau pour la première fois depuis de longues années, le parti se dote d'un programme cohérent, exprime des choix clairs et définit une stratégie appropriée pour franchir les étapes suivantes. Le RCD s'affirme à cette occasion comme le parti du changement, aspirant à devenir une structure politique vouée aux idéaux de progrès et de démocratie auxquels aspire le pays. Ben Ali y est élu président à l'unanimité.

Cinq ans plus tard, le "Congrès de la persévérance" (du 29 au 31 juillet 1993) permet de mesurer le chemin parcouru, en consacrant dans les faits la réalité de la pratique démocratique au sein du RCD. Les congressistes y expriment clairement leur volonté de poursuivre l'æuvre de réforme engagée par le Président Ben Ali et de consolider ses acquis, en mettant l'accent sur les valeurs qui sont au cæur du projet du changement : démocratie, État de droit, respect des institutions, défense des droits et des libertés fondamentales.

Pour soutenir ce programme ambitieux, la direction du parti multiplie les instances de réflexion et de débats à l'intention de ses militants et de ses sympathisants. Un cycle de formation à l'échelle centrale, régionale et locale, un forum des idées politiques, une université d'été nationale, trois universités d'été régionales, un symposium international annuel ainsi qu'une académie politique sont ainsi progressivement mis en place au sein du RCD, pour contribuer à recruter et à former les cadres appelés à prendre la relève.

Menacé un temps par l'immobilisme et le repli sur soi, le RCD a finalement su s'adapter rapidement aux exigences du changement. Se fondant sur son patrimoine en tant qu'un des plus anciens partis politiques du monde, il redouble d'efforts pour affronter les défis d'un monde en pleine mutation, sans renier son passé, ni se couper de sa base populaire où se sont forgées les valeurs humanistes qui lui sont propres. Son mot d'ordre reste, plus que jamais, d'être attentif aux aspirations des Tunisiennes et des Tunisiens. Ce n'est pas la moindre des ambitions...

CHARTE ET STRUCTURES

LA CHARTE DU R.C.D



La Charte issue du Congrès du Salut du Rassemblement Constitutionnel Démocratique affirme que le 7 Novembre 1987 a mis fin à la faiblesse qui a affecté le parti, paralysé la capacité de ses militants à poursuivre leur mission d'édification et aggravé le dépérissement des valeurs morales sur lesquelles s'était fondé le rôle historique du parti.

La Charte souligne le rôle historique efficient qu'a joué le Parti dans la libération de la patrie, l'édification d'un Etat moderne, l'instauration du régime républicain et la réalisation des acquis nationaux dans les domaines économique, social et culturel. Le Parti aura ainsi mérité d'être le dépositaire de la lutte populaire, la conscience vive de la nation et le creuset de l'expression des aspirations profondes et légitimes des Tunisiens à la dignité, au progrès et au bien-être.

La Charte enregistre le rôle pionnier assumé par le parti dans la lutte de libération en étant à l'avant-garde de la résistance, prélude au déclenchement des mouvements de libération dans les autres pays du Grand Maghreb Arabe et en Afrique. De même, l'histoire retiendra que le Parti Destourien a pu, dans toutes les étapes de sa marche, faire face aux événements avec un esprit de militantisme sans cesse revivifié.

mercredi 13 février 2008

LA TUNISIE : DE CARTHAGE A NOTRE EPOQUE

CARTHAGE
Depuis le 12ème siècle Av. JC, la Tunisie, pont naturel entre l'Afrique et l'Europe et entre l'Orient et l'Occident, entretient des relations surtout commerciales avec les différents pays méditerranéens. Le rayonnement et la prospérité de Carthage, la grande cité fondée en 814 Av. JC, ne manquent pas de provoquer des rivalités avec l'Empire romain alors en pleine expansion.
La chute de Carthage au IIème siècle Av. JC marque le début de sept cents ans de domination romaine au cours desquels la Tunisie connaît une prospérité telle qu'elle devient le "grenier" de Rome.
Les nombreux sites archéologiques d'une grande splendeur qui parsèment le paysage tunisien d'aujourd'hui témoignent de la position primordiale que la Tunisie occupait au sein de l'Empire romain.

L'ERE ARABO MUSULMANE
Durant les Vème et VIème siècles après JC, la Tunisie est envahie par les Vandales puis reprise par les Byzantins. Au septième siècle, la Tunisie est intégrée au monde musulman.
La ville de Kairouan devient la capitale et le centre de la vie religieuse. C'est la ville où l'on trouve les mosquées les plus anciennes et les plus prestigieuses du Maghreb.
Durant les siècles suivants, la civilisation musulmane connaît un grand épanouissement, favorisé par les dynasties arabes puis ottomanes qui se sont succédées à la tête du pays.
Les principaux événements de l'époque sont la construction de la Grande Mosquée de Tunis, devenue l'Université de la Zitouna, le développement urbanistique du pays, l'apparition de grands penseurs tels que Ibn Khaldoun, historien et père de la sociologie moderne, dont les travaux sont encore enseignés, ainsi que l'arrivée des mauresques musulmans et juifs andalous chassés d'Espagne par la "Reconquista" aux XVème et XVIème siècles.
Au XVIème siècle, la Tunisie est annexée à l'Empire ottoman.


LE PROTECTORAT FRANCAIS
Au 19ème siècle, la Tunisie est le premier pays arabe à se doter d'une constitution et à abolir l'esclavage. Mais, les difficultés économiques, la politique ruineuse des Beys et les interférences étrangères provoquent une grave crise financière et politique. En 1881, la France envahit la Tunisie et impose son protectorat au Bey, provoquant ainsi une réaction anticoloniale très forte dans le pays.
En 1920, le Parti Libéral Constitutionnel (le Destour) est fondé par les nationalistes tunisiens. Le Néo-Destour, créé en 1934, devient rapidement la principale force œuvrant pour l'indépendance de la Tunisie. Après plusieurs années de lutte marquées notamment par la résistance armée, l'indépendance est proclamée le 20 mars 1956.


LA PERIODE CONTEMPORAINE
Le 25 juillet 1957 : La République est proclamée et le 1er juin 1959, la première Constitution de la République Tunisienne est adoptée.
Le 7 novembre1987 : le Premier Ministre Zine El Abidine Ben Ali, accède conformément à la Constitution à la magistrature suprême et devient Président de la République Tunisienne. La succession au pouvoir s'est opérée dans le cadre de la légalité constitutionnelle et de façon pacifique.
Le nouveau régime s'est employé depuis 1987 à consolider le processus démocratique et à réaliser, par une action multidimensionnelle et concertée, le développement et la dynamisation de la vie économique, sociale et culturelle. Ses réussites dans les divers domaines ont été saluées par les plus hautes instances internationales.

mardi 12 février 2008

EVENEMENTS PRINCIPAUX DE NOTRE HISTOIRE

-1100

Les Phéniciens installent des comptoirs en Tunisie
Grands commerçants maritimes, les Phéniciens fondent le comptoir d’Utique, non loin de Tunis. Durant cette période, ils se sont installés et s’installeront encore sur une grande partie des côtes africaines.

-814
Fondation de Carthage
D’après la légende, la reine de Tyr, Élissa, fonde la ville de Carthage. Déjà comptoir phénicien, la ville connaît un développement très rapide et domine peu à peu la totalité de la côte tunisienne et d’Afrique du Nord.

-256
La guerre punique s’étend en Afrique
Le consul romain Atilius Regulus décide de porter la guerre jusqu’en Afrique, espérant ainsi surprendre les Carthaginois. Le conflit, qui dure depuis déjà 8 ans ne donne aucun résultat, d’un côté comme de l’autre. Aussi, cette attaque pourrait certainement faire pencher la balance. Regulus débarque avec ses troupes au cap Bon, une riche région carthaginoise d’Afrique. Malgré les lourdes pertes essuyées par les Puniques, le consul romain est finalement arrêté et fait prisonnier par ses ennemis.

-202
19 octobre
Fin de la deuxième guerre punique
Après avoir écrasé les Carthaginois en Espagne, le général romain Scipion débarque en Afrique du Nord en -204, afin de mettre à mal les Carthaginois. Pendant ce temps, Hannibal poursuit sa progression en Italie, sans trouver l’occasion d’écraser Rome. En difficulté, Carthage finit par appeler son général à l’aide. Hannibal rejoint aussitôt sa patrie pour la défendre mais se heurte au roi Numide, Massinissa, allié à Scipion. En -202, Hannibal essuie une défaite cuisante contre les forces ennemies à Zama. Carthage sera contrainte de céder l’Espagne et les îles méditerranéennes ainsi que de payer de fortes indemnités à Rome. À son retour, Scipion prendra le surnom de "Scipion l'Africain".

-149
Scipion Émilien amorce la troisième guerre punique
Depuis la seconde guerre punique, Carthage a retrouvé son rayonnement économique et suscite la méfiance de Rome. Aussi, Scipion Émilien entreprend de détruire définitivement la ville, lançant la troisième guerre punique. Il parviendra à forcer les portes de Carthage après un siège de trois ans. Les principales raisons qui peuvent expliquer ce troisième conflit sont la montée d’une politique démocratique influente qui dérangeait Rome, et les relations conflictuelles entre Carthage et le roi numide, Massinissa. Aussi, Rome aurait prétexté le non-respect d’un traité signé auparavant entre les belligérants pour lancer l’offensive.

-146
Rome annexe la Tunisie
Au lendemain de la troisième guerre punique, les Romains s’emparent de la Tunisie. Ils réduisent Carthage en ruines avant d’inclure la région à l’empire romain d’Afrique. Ils développeront d’ingénieuses méthodes agricoles, contribuant ainsi au développement économique et architectural du territoire.

-146
Destruction de Carthage
Après trois ans de siège, le Romain Scipion Émilien parvient à pénétrer dans la ville de Carthage. La cité entière est rasée et les survivants sont vendus comme esclaves. Les territoires carthaginois formeront la province romaine d’Afrique. Ainsi s’achève la troisième et dernière guerre punique.

533
Conquête byzantine de la Tunisie
Le général Bélisaire s’empare de Carthage et chasse les Vandales. Ces derniers occupaient le territoire depuis 439. La région connaîtra une grande instabilité provoquée par une politique fiscale démesurée.

670
Okba ibn Nafi édifie Kairouan
L’émir Okba Ibn Nafi fonde la cité de Kairouan. Quelques années plus tôt, les Arabes avaient déjà profité de l’instabilité régnante sous les Byzantins pour occuper les terres. Cette édification marque plus concrètement leur domination et provoquera de fortes révoltes berbères. Les combats aboutiront malgré tout à la prise arabe de Carthage en 695.

800
La dynastie des Aghlabides
Ibrahim ibn el-Aghlab fonde sa dynastie et règne ainsi sur l’Ifriqiya (Tunisie, territoires annexes). Sous l’autorité nominale du calife de Bagdad, il établit sa capitale à Kairouan et la pare de monuments remarquables. Ses successeurs et lui-même s’appliqueront à développer les arts et la culture islamique. Ils pousseront plus tard leurs frontières jusqu’en Sicile mais seront finalement chassés par les Fatimides en 909.

1051
Les Fatimides envahissent la Tunisie
Régnant déjà sur le Maghreb, les Fatimides s’affaiblissent et tentent de reprendre le contrôle en chassant de Tunisie la dynastie vassale des Zirides. Kairouan est ravagée tandis que la domination arabe s’intensifie. Toutefois, ces conflits mèneront à l’invasion des côtes par les Normands dont Abd el-Moumin, chef berbère almohade, viendra finalement à bout.


1236
Les Hafsides de Tunisie, vers l’indépendance
Jusqu’alors vassale des Almohades, le gouverneur de la Tunisie Abou Zakariya met en place la dynastie des Hafsides. Profitant des conséquences de la bataille de las Navas de Tolosa, il déclare son indépendance et fait de Tunis sa capitale. La région portera désormais le nom de « Tunisie » et les Hafsides bénéficieront du titre d’ « émir des croyants ». S’en suivront quelques conflits avec les Chrétiens et les Espagnols avides de reconquête. Toutefois, la région bénéficiera d’une certaine prospérité jusqu’à la conquête ottomane.


1254
07 septembre
Saint Louis rentre de croisade
Le roi et son armée entrent à Paris le 7 septembre 1254 après six années de croisade. Déçu par son échec en Orient, Louis IX va alors s'efforcer de réformer son royaume. Seize ans plus tard, il repartira en croisade pour prendre sa revanche en Terre Sainte. Cette VIIIe croisade tournera court lors du siège de Tunis en 1270 : l'armée sera décimée par la peste qui emportera Saint Louis le 25 août. Charles d'Anjou ramènera en France le corps du roi qui sera enterré à Saint-Denis.


1270
25 août
Saint-Louis s'éteint à Tunis
Le roi Louis IX, dit Saint-Louis, meurt à 56 ans à Tunis lors de la VIIIème Croisade. Il avait déjà été le chef de la VIIème Croisade en 1248 qui s'était soldé par un échec. Célèbre pour sa piété et sa sagesse, il avait arbitré plus d'un conflit entre les princes d'Europe. En France, avec les enquêteurs et les légistes, il a posé les bases d'un pouvoir royal fort.


1534
Les Turcs prennent Tunis
Barberousse pénètre les terres tunisiennes et envahit la capitale. Le roi hafside Moulay Hassan est secouru par Charles Quint qui en profite pour imposer son autorité sur lui et sur la région. Toutefois, les Turcs ne s’en tiendront pas là, ils prendront le dessus sur les Espagnols et récupèreront Tunis, asseyant ainsi leur domination sur le pays.


1705
Hussein ibn Ali prend le pouvoir tunisien
Le bey Hussein ibn Ali met fin à la dynastie mouradite et instaure une monarchie absolue. Il fonde la lignée des Husseinites, qui règnera sur la Tunisie jusqu’en 1957. Ses successeurs tenteront de s’affranchir de l’autorité ottomane et bénéficieront d’une autonomie importante. Toutefois, durant le siècle suivant, le pays devra faire face aux difficultés financières et aux ambitions des pays européens.


1861
26 avril
Mohammed es-Sadok Bey établit une Constitution
La première constitution du monde arabe est promulguée par Mohammed es-Sadok. La Tunisie connut de grands changements durant les années précédentes, marqués notamment par l’abolition de l’esclavage. Cette Constitution suit plus ou moins le modèle occidental dans le but d’améliorer les relations internationales du pays. Toutefois, la Tunisie est fortement endettée et rapidement soumise à une commission financière internationale.


1881
12 mai
La Tunisie sous protectorat français
Le gouvernement français et le bey (souverain) de Tunis signent un traité au palais de Kassar Saïd, près du Bardo, dans la banlieue de Tunis. La Tunisie, sous la tutelle franco-italo-britannique depuis la crise financière de 1867, reconnaît alors le protectorat français. Dès le mois d'avril, les troupes françaises avaient envahi le territoire, sous prétexte que des Kroumirs franchissaient la frontière algérienne. Face à l'invasion, le bey de Tunis, Sadok bey, a fini par céder. Par ce protectorat, la France espère protéger ses positions en Algérie.


1934
02 février
La naissance du Néo-Destour
Habib Bourguiba fonde le Néo-Destour. Il est né d’une scission du Destour, mouvement nationaliste mis en place en 1920. Plus radical, il s’appuie sur un système démocratique tourné vers l’Occident. Le groupe sera vite confronté aux réactions françaises. Bourguiba sera arrêté et déporté.


1954
31 juillet
Mendès France prononce un discours à Carthage
Les émeutes nationalistes et les attentats ravagent le pays depuis plusieurs années. Afin d’apaiser les tensions, Pierre Mendès-France, alors président du Conseil français, prononce un discours retentissant à Carthage. Il propose d’instaurer dans le pays une autonomie interne. Il met ainsi un terme aux manifestations et à la violence. Plusieurs accords seront signés entre le ministre tunisien Tahar ben Hammar et Edgar Faure, concrétisant cette annonce.

1881-1956 : protectorat français, établi le 12 mai 1881. La résistance anti-coloniale dure pendant pratiquement la totalité des 75 ans de domination française. Menée d'abord par le parti Destourien (1920), la lutte connaît un nouvel élan avec le Néo-Destour à partir de 1934.

1956 (20 mars) : la Tunisie
obtient son indépendance.
1957 (25 juillet) : proclamation de la République Tunisienne. Habib Bourguiba devient président de la Tunisie indépendante.

1959 (1er juin) : adoption de la première constitution de la République Tunisienne.

19
63 (l5 octobre) : les troupes françaises évacuent Bizerte, leur dernière base dans le pays.

1987 (7 novembre) : conformément à la Constitution, le Premier ministre, Zine El Abidine Ben Ali, succède au Président Bourguiba, jugé par ses médecins dans l'incapacité de continuer à assumer ses fonctions. Le Président Zine El Abidine Ben Ali est investi par le Parlement en tant que Président de la République.

19
89 (2 avril) : élections législatives et présidentielle. Élection du Président Ben Ali au suffrage universel.

1994 (20 mars) : élections législatives et présidentielle. Réélection du Président Ben Ali et accès de l'opposition au Parlement, pour la première fois dans l'histoire de la Tunisie indépendante.


2002 (26 mai) Près de trois millions et demi d'électeurs ont pris le chemin des urnes pour participer au premier référendum de l'histoire de la Tunisie sur
le projet de réforme fondamentale de la Constitution proposé par le Président Zine El Abidine Ben Ali au peuple tunisien en vue de dire son dernier mot à son sujet.

2002 (1er juin) : Le Président Zine El Abidine Ben Ali promulgue la loi constitutionnelle relative à la réforme de la Constitution après son approbation par le peuple tunisien lors du référendum organisé le 26 mai 2002.

2004 (24 octobre): Le Président Zine El Abidine Ben Ali a été élu le 24 octobre 2004 pour un quatrième mandat, à l'issue de la deuxième élection présidentielle pluraliste de l'histoire de la Tunisie.




R C D


RASSEMBLEMENT CONSTITUTIONNEL DÉMOCRATIQUE


LE PARTI DU CHANGEMENT


"Nous voulons que le Rassemblement, qui avait gagné la bataille pour la libération nationale et avait été, après la réalisation de l'Indépendance, le support de l'oeuvre d'édification de l'Etat moderne, avant d'être le dépositaire de la mission de réforme depuis le Changement, soit aujourd'hui, le parti de l'avenir et le pionnier de la mutation qualitative que nous avons assignée à notre pays".

Zine El Abidine Ben Ali

lundi 11 février 2008

LA TUNISIE ET SON HISTOIRE

La TUNISIE se trouve au coeur de la Méditerranée, au confluent du Monde Arabe, de l'Afrique et de l'Europe.
Depuis des temps immémoriaux, les tunisiens ont su tisser des liens commerciaux et culturels étroits avec les autres peuples méditerranéens.
Au XIX ème siècle, la Tunisie devint le premier pays arabe à se doter d'une constitution et abolir l'esclavage.
En 1881, la France établit son protectorat sur la Tunisie provoquant de violentes réactions anticoloniales dans tout le pays.
En 1920, un groupe de nationalistes tunisiens fonde le Parti Libéral Constitutionnaliste Tunisien ou DESTOUR.
En 1934, à la suite d'une scission au sein du destour, naît le Néo Destour qui s'impose rapidement comme le parti devant conduire la Tunisie à l'indépendance.
Le 20 MARS 1956, la TUNISIE accède à son indépendance .
Le 7 novembre 1987, Monsieur Zine El Abidine BEN ALI, homme du renouveau, artisan du changement, a sauvé la Tunisie du marasme dans lequel elle était plongée , par son arrivée au pouvoir. La nouvelle est accueillie avec joie et soulagement par le peuple tunisien qui plébiscite son nouveau Président.
Avec l'accession du Président BEN ALI à la tête de l'Etat, la Tunisie entre dans une nouvelle phase de développement politique et social. le Président BEN ALI abolit la présidence à vie, donne le feu vert à la légalisation ou à l'émergence de nouveaux partis et libère tous les prisonniers politiques. Il invite les partis politiques à se joindre aux représentants du syndicat, du patronnat , des organisations socio-professionnelles de la Ligue de Droits de l'Homme, de l'Union des Agriculteurs, de l'Union Nationale de la Femme Tunisienne et de l'ordre des Avocats, pour élaborer ensemble le Pacte National, document consensuel d'intérêt primordial qui fixe les règles du jeu démocratique.
Le Président est élu pour une période de cinq ans. Les élections législatives et municipales ont lieu également tous les cinq ans.
A côté de ces institutions élues, existent des instances consultatives dont: le Conseil d'Etat qui comprend le Tribunal Administratif et la Cour des Comptes, le Conseil Economique et Social, et le Conseil Constitutionnel.
Neuf partis politiques de tendances et de sensibilités diverses animent la vie politique ,nationale.
Le Rassemblement Constitutionnel Démocratique(parti au pouvoir) conserve la majorité des sièges.

dimanche 10 février 2008

Fête nationale en Tunisie 20 Mars 2008

Le 17Mars prochain des associations partenaires vont s'unir pour créer un évènement ,autour d'une conférence intitulée : LA TUNISIE DIVERSITE CULTURELLE ET MODERNITE QUI SE TIENDRA A L INSTITUT DU MONDE ARABE.
Voir texte invitation en haut de page, merci